Je ne suis un sportif de haut niveau, mais j’adore faire du sport.
Je ne suis pas un serial entrepreneur, mais j’adore entreprendre.
Et en prenant un peu de recul sur ces deux univers, sport et business, je me suis rendu compte qu’il y avait un nombre impressionnant de points communs entre les deux.
Attention, je ne parle pas simplement compétition, loi du plus fort ou victoire impérative.
Il y a des automatismes que j’applique, dans mon sport, qui sont autant de gestes très efficaces quand j’entreprends.
Et vice-versa.
En fait, ces deux mondes, sport et entreprenariat, se répondent et se nourrissent mutuellement.
Positionnement, force physique et déficit technique
Le sport comme l’entreprenariat, vu de l’extérieur, c’est très simple.
Il s’agit d’être le meilleur sur un sujet, d’être le plus « qualitatif » possible, et de faire basculer le rapport de force en sa faveur.
Mais en réalité, c’est beaucoup plus complexe que ça.
Il est rare que cela soit le « meilleur » qui l’emporte.
C’est parfois le plus malin, le plus opportuniste, le plus conscient de ses limites aussi, qui finit par vaincre.
Je reviens donc en détail sur les synergies entre sport et business dans cette nouvelle vidéo :
Faut-il faire du sport pour être un bon entrepreneur ?
Ce n’est pas vraiment le sujet de ma vidéo ou de cet article, mais c’est une question intéressante.
Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’être un grand sportif pour être un bon entrepreneur.
Cependant, maîtriser les codes du sport me sont d’une grande aide au quotidien.
Parce que le business, c’est comme une compétition. Et parce qu’on ne peut pas toujours gagner tous les points, tous les sets, tous les matchs…
Il est forcément question, lorsque l’on entreprend, de motivation, de discipline, d’abnégation.
Mais on parle assez peu de gérer ses émotions et des creux que l’on peut avoir même quand on réussit.
En sport, ce sont des lieux communs. Aujourd’hui, les sportifs professionnels apprennent à gérer leurs émotions, ils sont d’ailleurs souvent suivis par des coachs et des psychologues spécialisés.
Ce n’est pas un hasard… !
Sur le même sujet, voir aussi mon article : comment sortir de la rat race ?
Faut-il repenser la notion de « réussite » ?
Je ne suis pas sûr que gagner tous mes matchs contre des adversaires plus faibles me rendent forcément très heureux.
Je ne suis pas sûr non plus que gagner beaucoup d’argent soit la condition sine qua non de mon bonheur.
La réussite sportive ou entrepreneuriale n’est pas simplement synonyme de victoire, de lauriers ou d’argent.
Globalement, je ne suis pas sûr que la réussite qu’on nous vend soit réellement l’aboutissement que l’on désire.
Je ne vais pas faire de la philo à deux sous, mais cela me semble intéressant que chacun puisse revoir ce qu’il considère comme « réussir ».
Chacun aura sa définition, ses critères, ses attentes.
Vaincre < entreprendre < réussir < partager…
Lorsque je réussis un projet entrepreneurial, je ne ressens pas d’émotion particulière. J’ai appliqué des méthodes pour y parvenir, très bien. Par exemple, j’ai monté ce site internet à partir de 0. Je l’ai fait atteindre x milliers de visiteurs uniques par mois. Très bien. Qu’est-ce que cela m’apporte ? De l’argent, sans doute.
Lorsque j’aide un solopreneur, quelqu’un qui me contacte sur Twitter, lorsque je prends du temps au sein du mentoring SEO : j’aide, je conseille, je partage. Je ne réussis rien. Je ne gagne pas un kopec. Et pourtant, l’accomplissement est là. Le plaisir aussi.
A mes yeux, et cela sera ma définition de la réussite, j’atteins un certain aboutissement professionnel lorsque je peux prendre du temps pour aider d’autres entrepreneurs.
Pourquoi ? Parce que j’aime cela. Parce que je me sens utile. Parce que j’ai l’impression de faire des choses qui vont dans le bon sens.
Cela fait un peu mère Thérèsa, pas vrai ?
Tant pis, c’est ainsi !
Gabin